Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même

 

Lorsqu'un enfant  naît, il sait au plus profond de lui que la raison pour laquelle il s'incarne, c'est d'être lui-même tout en vivant de multiples expériences. Son âme a d'ailleurs choisi la famille et l'environnement dans lesquels il naît avec un but précis. Nous avons tous la même mission en venant sur cette planète : celle de vivre des expériences jusqu'à ce que nous arrivions à les accepter et à nous aimer à travers elles.
 

Tant qu'une expérience est vécue dans la non-acceptation, c'est à dire dans le jugement, dans la culpabilité, la peur, le regret ou toute autre forme de non-acceptation, l'humain s'attire sans cesse les circonstances et les personnes qui lui font revivre cette expérience. Certains, non seulement expérimentent le même type d’événements plusieurs fois au cours d'une vie, mais doivent se réincarner un ou plusieurs fois afin d'arriver à l'accepter complètement.
 
Accepter une expérience ne veut pas dire que celle-ci représente notre préférence ou que nous soyons d'accord avec elle. Il s'agit de nous donner le droit d'expérimenter et d'apprendre à travers ce que nous vivons. Nous devons surtout apprendre à reconnaître ce qui est bénéfique pour nous et ce qui ne l'est pas. Le seul moyen pour y arriver est de devenir conscients des conséquences de l'expérience. Tout ce que nous décidons ou non et même ce que nous pensons et ressentons entraînent des conséquences.
 
Les souffrances de l'humain peuvent être condensées en cinq blessures. Les voici par ordre chronologique, c'est à dire dans l'ordre où chacune d'elles apparaît dans le cours d'une vie.
 

REJET

ABANDON

HUMILIATION

TRAHISON

INJUSTICE
 

En les disposant autrement, l'acrostiche TRAHI est formé, ce qui favorise la mémorisation.


 

Trahison

Rejet

Abandon

Humiliation

Injustice



Cet acrostiche permet de mettre en lumière le fait que chaque fois que nous croyons subir ou que nous pensons faire vivre une de ces blessures, tout notre être se sent trahi. Nous ne sommes pas fidèles à notre Dieu intérieur, aux besoins de notre être puisque nous laissons notre ego avec ses croyances et ses peurs diriger notre vie. La mise en place de masques est la conséquence de vouloir cacher, à nous-même ou aux autres, ce que nous n'avons pas encore voulu régler.

Voici ces masques accompagnés des blessures qu'ils essaient de masquer :


 

Blessures

Masques

Rejet
Fuyant
Abandon
Dépendant
Humiliation
Masochiste
Trahison
Controlant
Injustice
Rigide

Le Rejet


Le REJET est vécu avec le parent du même sexe. Le fuyant se sent donc rejeté par les personnes du même sexe que lui. Il les accuse de le rejeter et éprouve davantage de colère contre ces personnes que contre lui-même. Par contre, lorsqu'il vit une situation de rejet avec une personne de sexe opposé, il se rejette lui-même. Il est aussi fort possible que ce qu'il croit être un rejet dans cette expérience ( avec les personnes du sexe opposé) soit plutôt de l'abandon.
Lorsque la blessure de REJET est activée, le masque de fuyant apparaît. Celui-ci porte à vouloir fuir la situation ou la personne avec qui le sujet croit vivre du rejet, par peur de paniquer et de se sentir impuissant. Ce masque peut aussi convaincre le sujet de devenir le plus invisible possible en se retirant à l'intérieur de lui-même, en ne disant ou en ne faisant rien qui puisse le faire rejeter davantage par l'autre. Ce masque lui fait croire qu'il n'est pas assez important pour prendre sa place, qu'il n'a pas le droit d'exister au même titre que les autres.
 
Le fuyant se fait croire qu'il s'occupe bien de lui-même et des autres pour ne pas sentir les différents rejets vécus.
 
La plus grande peur du fuyant est la panique. Il ne s'en rend pas compte, car il s'éclipse juste avant de paniquer et, très souvent, au cas où il paniquerait. Par contre, les autres à ses côtés se rendent compte de son agitation, car ses yeux le trahissent la plupart du temps.
 
Son vocabulaire :
 
" nul", " rien", " inexistant", " disparaître".
 
Son alimentation :
 
Appétit coupé par les émotions ou la peur. Petites portions. Pour fuir : sucre, alcool ou drogue. Prédisposition à l'anorecxie.
 
Maladies possibles :
 
Peau, diarrhée, arythmie, cancer, problèmes respiratoires, allergies, vomissements, évanouissement, coma, hypoglycémie, diabète, dépression, suicidaire, psychose.

 

L' Abandon


L'ABANDON est vécu avec le parent du sexe opposé. Le dépendant se sent donc facilement abandonné par les personnes du sexe opposé et est porté à les accuser plutôt que de s'accuser lui-même. Lorsqu'il vit une expérience d'abandon avec quelqu'un du même sexe, il s'accuse lui-même, croyant ne pas avoir porté assez d'attention à l'autre ou ne pas avoir su prêter la bonne attention. Il arrive fréquemment que ce qu'il croît être une expérience d'abandon avec les personnes du même sexe soit plutôt du rejet.
Lorsque la blessure de L'ABANDON est animée, le sujet porte le masque de Dépendant. Celui-ci le fait devenir comme un petit enfant qui a besoin et qui cherche l'attention en pleurant, en se plaignant ou en étant soumis à ce qui se passe, car il croit qu'il ne peut y arriver seul. Ce masque lui fait faire des pirouettes pour éviter qu'on le laisse ou pour avoir plus d'attention. Il peut même se convaincre d'aller jusqu'à se rendre malade ou être victime de différents problèmes pour obtenir le support ou le soutien recherché.
 
Le dépendant aime faire l'indépendant, c'est à dire, à qui veut bien l'entendre, à quel point il se sent bien seul et qu'il n'a pas besoin de personne.
 
La plus grande peur du dépendant est la solitude. Il ne la voit pas, car il s'arrange pour être rarement seul. Lorsqu'il l'est, il peut se faire croire qu'il est bien seul sans toutefois réaliser qu'il recherche fébrilement des occupations pour passer les temps. En l'absence de présence physique, la télévision et le téléphone lui tiendront compagnie. Pour ses proches, il est plus facile de voir et surtout de sentir cette grande peur de la solitude en lui, même lorsqu'il est entouré de personnes. Ses yeux tristes le trahissent.
 
Son vocabulaire :
 
"absent ", " seul", " je ne supporte pas", " je me fais bouffer", " on ne me lâche pas".
 
Son alimentation :
 
Bon appétit. Boulimique. Aime les aliments mous. Mange lentement.
 
Maladies possibles :
 
Dos, asthme, bronchites, migraines, hypoglycémie, agoraphobie, diabète, glandes surrénales, myopie, hystérie, dépression, maladies rares qui attirent davantage l'attention, maladies incurables.

 

L'humiliation


L'HUMILIATION en général est vécue avec la mère, que l'on soit un homme ou une femme. Le masochiste se sent donc facilement humilié avec les personnes de sexe féminin. Il est davantage porté à les accuser. S'il vit une expérience d'humiliation avec quelqu'un du sexe masculin, il s'accuse lui-même et se sent honteux de son comportement ou de ses pensées face à l'autre.
Cette blessure peut être exceptionnellement vécue avec le père s'il s'occupait des besoins physiques de l'enfant, s'il lui apprenait à être propre, à mange, à s'habiller etc...
 
Lorsque c'est la blessure d'HUMILIATION qui est éveillée, le sujet enfile le masque de masochiste. Celui-ci lui fait oublier ses besoins
pour ne penser qu'à ceux des autres en devenant une bonne personne, généreuse, toujours prête à rendre service, même au-delà des limites. Il s'arrange aussi pour prendre sur son dos les responsabilités et engagements de ceux qui semblent avoir de la difficulté à respecter ce qu'ils doivent faire et cela, avant même qu'ils lui demandent. Il fait tout pour se rendre utile, toujours pour ne pas se sentir humilié, rabaissé. Il s'arrange ainsi pour ne pas être libre, ce qui est si important pour lui. Chaque fois que ses actions ou agissements sont motivés par la peur d'avoir honte de lui ou de se sentir humilié, c'est signe qu'il porte son masque de masochiste.
 
Le masochiste se convainc que tout ce qu'il fait pour les autres lui fait énormément plaisir et qu'il écoute vraiment ses besoins en le faisant. Il est excellent pour dire et penser que tout est bien et pour trouver des excuses aux situations ou aux personnes qui l'ont humilié.
 
La plus grande peur du masochiste est la liberté. Il se croit libre, car il est très sollicité par les autres et trouve le temps de les aider. Il décide même très souvent d'en faire davantage pour les autres, avant même qu'on lui demande. Il ne se rend pas compte cependant qu'il crée plusieurs contraintes et obligations qui l'empêchent d'écouter ses propres besoins. Son entourage, par contre, se rend compte à quel point il se sacrifie pour les autres. Ses grands yeux ouverts sur le monde nous montrent qu'il est toujours à l'affût des besoins des autres.
 
Son vocabulaire :

" être digne", " être indigne", " petit", " gros".

 
Son alimentation :
 
Aime les aliments riches en gras, chocolat. Boulimique ou plusieurs petites portions. Honte de s'acheter ou manger des gâteries.
 
Maladies possibles :
 
Dos, épaules, gorge, angines, laryngites, problèmes respiratoires, jambes, pieds, varices, entorses, fractures, foie, glande thyroïde, démangeaisons de la peau, hypoglycémie, diabète, coeur.

La Trahison

La TRAHISON se manifeste avec le parent du sexe opposé. Le contrôlant se sent donc facilement trahi par les personnes du sexe opposé et est porté à les accuser pour sa douleur ou ses émotions. Lorsqu'il vit une expérience de trahison avec quelqu'un du même sexe, il s'accuse plutôt lui-même et s'en veut de ne pas avoir vu à temps cette expérience afin de l'empêcher. Il est plus probable qu'il croît être de la trahison de la part des personnes du même sexe soit plutôt une expérience qui active sa blessure d'injustice.
 
Lorsque le sujet vit la blessure de TRAHISON, il porte le masque de contrôlant qui l'amène à devenir méfiant, sceptique, sur ses gardes, autoritaire et intolérant à cause de ses attentes. Il fait tout pour montrer qu'il est une personne forte et qu'il ne se laisse pas faire ou avoir facilement, en particulier lorsqu'il décide pour les autres. Ce masque lui fait faire des pirouettes pour éviter de perdre sa réputation au point même de mentir. Il oublie ses besoins et fait ce qu'il faut pour que les autres pensent qu'il est une personne fiable et en qui on peut avoir confiance. Ce masque lui fait également projeter une façade de personne sûre d'elle, même si elle n'a pas confiance en elle et q'elle remet en question ses décisions ou ses actions.
 
Le contrôlant est persuadé qu'il ne ment jamais, qu'il garde toujours sa parole et que personne ne lui fait peur.
 
La plus grande peur du contrôlant est la dissociation et le reniement. Il ne voit pas à quel point il crée des situations de conflit ou des problèmes pour ne plus parler à quelqu'un. Bien qu'il s'attire des séparations ou des situations où il renie quelqu'un, il ne voit pas qu'il en a peur. Au contraire, il se fait croire que ces séparations ou reniements sont mieux pour lui. Il pense qu'ainsi il ne se fera plus avoir. Le fait qu'il soit très sociable et qu'il aille facilement vers de nouvelles connaissances l'empêchent de voir le nombre de personnes qu'il a mises de côté dans sa vie. Ceux qui l'entourent s'en rendent compte plus facilement. Ses yeux aussi le trahissent. Ils deviennent durs et peuvent même faire peur au point d'éloigner les autres lorsqu'il est en colère.
 
Son vocabulaire :
 
" dissocié", " as-tu compris ?", " je suis capable", " laisse-moi faire seul", " je le savais", " fais-moi confiance", " je ne lui fais pas confiance".
 
Son alimentation :
 
Bon appétit. Mange rapidement. Ajoute sel et épices. Peut se contrôler lorsqu'il est occupé mais perd le contrôle par la suite.
 
Maladies possibles :
 
Maladies de contrôle et de perte de contrôle, agoraphobie, spasmophilie, système digestif, maladies finissant en " ite ", herpès buccal.

 

L'Injustice

L'INJUSTICE est vécue avec le parent du même sexe. Le rigide souffre donc d'injustice avec les personnes du même sexe et il les accuse d'être injustes avec lui. S'il vit une situation qu'il considère comme injuste avec quelqu'un du sexe opposé, il n'accuse pas l'autre mais plutôt lui-même d'être injuste ou pas correct. Il y a de fortes chances que cette expérience d'injustice vécue avec les personnes du sexe opposé soit plutôt de la trahison. Il peut même développer une rage meurtrière s'il souffre beaucoup.
Lorsque la blessure d'INJUSTICE est déclenchée, le sujet revêt le masque de rigide qui fait de lui une personne froide, brusque, sèche au niveau du ton et des mouvements. Tout comme son attitude, son corps devient rigide aussi. Ce masque le fait devenir très perfectionniste et lui fait vivre beaucoup de colère, d'impatience, de critique et d'intolérance face à lui-même. Il est très exigeant et il ne respecte pas ses limites. Chaque fois qu'il se contrôle, qu'il se retient et qu'il est dur avec lui-même, c'est aussi signe qu'il a mis son masque de rigide.
 
Le rigide aime bien dire à tout un chacun combien il est juste, que sa vie est sans problème et il aime croire qu'il a beaucoup d'amis qui l'aiment comme il est.
 
La plus grande peur du rigide est la froideur. Il a de la difficulté à reconnaître cette froideur, car il se considère comme une personne chaleureuse qui fait son possible pour que tout soit juste et harmonieux autour de lui. Il est fidèle à ses amis en général. Par contre, son entourage voit fréquemment cette froideur chez lui, non seulement dans ses yeux, mais aussi dans son attitude sèche et raide, surtout lorsqu'il se sent accusé injustement.


 
Son vocabulaire :
 
" pas de problème", " toujours/jamais", " très bon/ très bien", " très spécial", "justement", "exactement", "surement", " d'accord ?" .
 
Son alimentation :
 
Il préfère les aliments salés aux sucrés. Aime tout ce qui est croustillant. Se contrôle pour ne pas grossir. Se justifie et a honte lorsqu'il perd le contrôle.
 
Maladies possibles :
 
Burn-out ( épuisement professionnel), anorgasme (femme), éjaculation précoce ou impuissance (homme), maladies finissant en " ite"
telles que tendinites, bursite, arthrite etc ... Torticolis, constipation, hémorroïdes, crampes, circulation du sang, foie, varices, problèmes de peau, nervosité, insomnie, mauvaise vision.


 
Voici les comportements qui mettent en lumière les différents masques :
 
 
Selon le masque, la façon de parler et la voix sont différentes.
 
 
- Le fuyant a une voix éteinte et faible.
 
- Le dépendant utilise une intonation d'enfant ainsi qu'un ton plaintif.
 
- Le masochiste feint souvent des sentiments dans sa voix afin de passer pour une personne intéressée.
 
- Le rigide parle d'une façon plutôt mécanique et retenue.
 
- Le contrôlant a une voix forte qui porte loin.


 
Voici maintenant la façon de danser pour chaque type de caractère :
 
- Le fuyant n'aime pas particulièrement danser. Lorsqu'il le fait, il bouge peu et de façon effacée pour ne pas se faire remarquer. Ce qui émane de lui, c'est : Ne me regardez pas trop.
 
- Le dépendant préfère les danses de contact parce qu'elles lui donnent l'occasion de se coller à son partenaire. Parfois il semble se pendre à l'autre. Ce qui ressort de lui, c'est : Regardez comme mon partenaire m'aime.
 
- Le masochiste aime beaucoup danser et en profite pour exprimer sa sensualité. Il danse pour le plaisir de danser. Ce qui se dégage de lui, c'est : Regardez à quel point je peux être sensuel.
 
- Le contrôlant prend beaucoup de place. Il aime danser et il en profite pour séduire. C'est surtout une occasion pour lui d'être regardé. Ce qui émane de lui, c'est : Regardez-moi.
 
- Le rigide danse très bien et a du rythme malgré la rigidité de ses jambes. Il fait attention pour ne pas se tromper. C'est celui qui prend le plus souvent des cours de danse. Les très rigides sont sérieux, se tiennent très droits et semblent même compter leurs pas en dansant. Ce qui ressort de lui, c'est : Regardez comme je danse bien.
La description suivante indique quel choix de voiture en fonction des différentes personnalités :
 
- Le fuyant aime une automobile avec des couleurs sombres qui passent inaperçues.
 
- Le dépendant préfère une voiture confortable et différente des normes.
 
- Le masochiste choisit un petit véhicule où il est à l'étroit.
 
- Le contrôlant achète une automobile puissante qui sera remarquée.
 
- Le rigide préfère une voiture classique, performante, car il veut en avoir pour son argent.
 
La façon de s'asseoir indique ce qui se passe chez une personne pendant qu'elle parle ou écoute.
 
- Le fuyant se fait tout petit sur sa chaise et aime beaucoup se cacher les pieds sous les cuisses. En n'étant pas branché par terre, il peut fuir plus facilement.
 
- Le dépendant s'écrase sur sa chaise ou s'appuie sur quelque chose comme le bras de sa chaise ou d'un fauteuil avoisinant, par exemple. Le haut du dos penche vers l'avant.
 
- Le masochiste s'assoit les jambes écartées. Comme la plupart du temps il choisit une chaise ou un fauteuil qui ne lui convient pas, il semble inconfortable.
 
- Le contrôlant s'assoit et penche son corps vers l'arrière avec les bras croisés quand il écoute. Lorsqu'il parle, il se penche vers l'avant pour mieux convaincre son interlocuteur.
 
- Le rigide s'assoit bien droit. Il peut aussi aller jusqu'à serrer les jambes l'une contre l'autre et les aligner avec le corps, ce qui accentue son allure rigide. Lorsqu'il se croise les jambes et les bras, c'est pour ne pas sentir ce qui se passe.



Je termine cet article par la conclusion suivante :
 
 
Il n'y a pas de méchants dans ce monde mais seulement des souffrants.

 

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